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Quelles sont les chances d’avoir un enfant durant ou après une prise en charge pour FIV ? - Enfants / Foxoo
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Source : #17022 Publié le 16/06/11 | Vues : 117

Quelles sont les chances d’avoir un enfant durant ou après une prise en charge pour FIV ? / Enfants


Quelles sont les chances d'avoir un enfant durant ou après une prise en charge pour FIV ? est une enquête de cohorte rétrospective en France réalisée par Elise de La Rochebrochard, Pénélope Troude, Estelle Bailly, Juliette Guibert et Jean Bouyer, publiée dans le BEH n°23-24, en juin 2011

Le recours à l'assistance médicale à la procréation (AMP) s'est considérablement développé depuis 30 ans en France. L'activité annuelle d'AMP française de 2008 a permis la naissance de plus de 20 000 enfants. La proportion d'enfants conçus par la seule technique de fécondation in vitro (FIV) est désormais de 1,8% dans la population française, cette proportion augmentant de manière linéaire depuis 30 ans. Malgré ces nombreux succès, les chances de mettre au monde un enfant lors d'une tentative de FIV restent en moyenne de 23%1, proche du taux de succès de 25% par cycle d'exposition observé chez les couples de 25 ans concevant naturellement en population générale.

L'évaluation des taux de succès en FIV a donné lieu à de nombreuses publications. Pourtant, ces recherches ne permettent pas d'avoir une vision globale des chances, pour un couple qui débute un traitement par FIV dans un centre d'AMP, de mener à bien son projet parental. Alors que la majorité des travaux vise à évaluer l'efficacité théorique (ou efficacité technique) de la FIV, très peu cherchent à mesurer son efficacité pratique (c'est-à-dire dans les conditions courantes d'utilisation).

Un écart important pourrait pourtant exister entre l'efficacité théorique et l'efficacité pratique de la FIV, du fait des arrêts de traitement que la pénibilité tant physique que psychologique des procédures peut entraîner. Des taux élevés d'arrêts de traite- 1 Taux calculé en incluant les accouchements suite aux transferts d'embryons congelés. ment ont en effet été mis en évidence aussi bien en France que dans d'autres pays, tels que le Royaume-Uni, la Suède, les Pays-Bas ou les Etats-Unis.

Une fois le traitement arrêté, si celui-ci n'a pas permis la naissance de l'enfant désiré, se pose la question du devenir à long terme du projet parental. L'arrêt du traitement dans un centre d'AMP signifiet- il l'arrêt du projet parental ou s'agit-il d'une réorientation de celui-ci, vers d'autres traitements ou vers l'adoption ? A l'heure actuelle, il n'existe que peu d'éléments de réponse à cette question, les recherches menées sur le devenir à long terme du projet parental après échec des traitements par FIV restant rares. De plus, la portée des quelques études publiées en France, au Brésil, au Danemark et en Norvège, reste limitée par la faible taille des échantillons observés. Dans ce contexte, il apparaît nécessaire de développer une approche longitudinale du parcours des couples débutant une prise en charge pour FIV afin de pouvoir estimer leurs chances de mener à bien leur projet parental durant ou après la FIV.

Téléchargez le dossier complet sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°23-24, juin 2011


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